Lors du Conseil de Paris d’avril, le groupe Union Capitale, par la voix d’Anne-Claire Tyssandier, conseillère de Paris du 15e arrondissement, a présenté une série de propositions consacrées à l’état préoccupant des établissements scolaires parisiens, propriété de la Ville. Il s’agit d’un communiqué de presse du groupe Union cap
Avec 1,85 million de m² de bâti scolaire, dont plus de la moitié construit avant 1970, la Ville de Paris est face à un défi majeur. Pourtant, en dix ans, les investissements pour les écoles publiques ont chuté de 51 %. Résultat : infiltrations, fissures, équipements vétustes, insalubrité… les exemples ne manquent pas. En 2022, un plafond s’effondrait dans une école du 19e. En janvier dernier, 11,5°C relevés dans une classe après une panne de chaudière.
« Garantir des écoles sûres et salubres n’est pas une option, c’est une nécessité. Paris doit prendre ses responsabilités et investir dans l’avenir de ses enfants« , affirme Anne-Claire Tyssandier, conseillère de Paris (15e), élue Union Capitale.
Le groupe Union Capitale demande une réponse forte et structurée avec :
• Un audit indépendant et exhaustif de l’état des écoles et collèges parisiens
• La mise en place d’un référentiel chiffré et opposable pour prioriser les rénovations
• L’anticipation des investissements nécessaires sur une période de 10 ans
Union Capitale propose la création d’un fonds d’urgence pluriannuel sur 6 ans pour les dépenses de rénovation et de modernisation du bâti scolaire. Elles seraient compensées par la suppression de 200 millions d’euros au titre de la préemption inscrit dans le cadre du compte foncier logement.
Malgré l’ampleur des enjeux, l’exécutif parisien a balayé d’un revers de main ces propositions, les qualifiant d’inutiles. Une posture irresponsable face à la réalité que vivent chaque jour élèves, enseignants et personnels scolaires dans nos établissements.