
Valérie Montandon entourée de François Haab à droite et Franck Margain, à gauche
Une cinquantaine de personnes s’est réunie, ce 6 mars dernier, au café Toscana, pour la présentation du projet de réhabilitation de la caserne de Reuilly.
Valérie Montandon, a rappelé la situation actuelle de ce bâtiment, acheté 40 millions d’euros par la Ville à l’État, à la suite de sa désaffection par le ministère de la Défense (pour plus de détails cliquer-ici).
Or la majorité sortante envisage, dès le 2ème trimestre 2015, d’y réaliser du logement locatif dont 50% consacrés à du logement social et quelques locaux commerciaux.
Valérie Montandon a également rappelé ses interventions en Conseil de Paris pour réduire les conséquences néfastes de ce projet pour la mixité sociale. Elle a notamment déposé un amendement afin de limiter à 40 % le nombre de logements social et surtout diversifier le type de logement sociaux en attribuant 20% des logements à du type de loyer maîtrisé et 40% à de logements privés en accession.
Évidemment, la gauche n’a pas été sensible à ces propositions plus favorables aux classes moyennes.
Et d’ailleurs, de nombreux riverains craignent aujourd’hui les conséquences de ce projet socialiste pour le quartier de Reuilly dont la concentration des logements sociaux. Certains propriétaires trop vite résignés pensent même à renoncer à leur appartement de peur que la mixité sociale du quartier soit remise en cause.
Rien n’est irréversible pour l’instant.
C’est pourquoi Valérie Montandon a proposé un projet alternatif dont voici un résumé :
- Programme équilibré de logements (accession à la propriété, logements destinés à la classe moyenne dont 25 % logements de type PLI et 25 % de type SRU).
- Création d’une maison des solidarités (lieu d’accueil pour les blessés de la vie et de centralisation des structures existantes dans le 12e et consacrés à la solidarité).