De la Place de la Nation à la Porte de Vincennes : le Trône renversé de l’est parisien…

dalouCette histoire commence le 26 juillet 1660 par l’installation d’un trône accueillant sur l’actuelle place de la Nation, les époux royaux à l’occasion du mariage de Louis XIV et de l’infante Marie-Thérèse d’Autriche. Pour la circonstance, Colbert engage la construction d’un Arc de Triomphe de 50 mètres de haut dont les travaux, initiés en aout 1670, sont abandonnés après la mort du souverain.

En 1787, Claude Nicolas Ledoux érige au même endroit deux colonnes afin d’encadrer la barrière d’octroi du Mur des Fermiers généraux, édifié par la même occasion.

Au début du XIXè siècle, les choix successifs d’aménagement et de développement de Paris accentuent le déséquilibre entre l’ouest et l’est…déjà visible. Afin d’y pallier, les autorités dirigeantes du pays et de la ville décident d’installer un monument d’envergure qui fasse pendant à L’Arc de triomphe de l’Etoile. Des auteurs prestigieux, tels que Baltard ou Horeau, présentent alors leur projet sous la forme de maquettes, parfois grandeur nature. Mais l’affaire resta sans suite.

C’est la fête nationale de 1880 ainsi que le premier centenaire de la Révolution qui scellent définitivement le nom de la place de la Nation et son aménagement autour du Triomphe de La République de Dalou. Les quartiers de Bel Air-Picpus et de Plaine-Lagny se sont développés, chacun avec leur histoire, de part et d’autre du début de la Route Nationale 34, constituée du Cours et de la Porte de Vincennes.

Voilà pour l’histoire mais qu’en a-t-il été de la vision des enjeux urbains, économiques et sociaux de ce secteur Parisien au potentiel si riche ? De la campagne du XVIIème siècle au périphérique contemporain en passant par le mur des Fermiers Généraux, y a-t-il jamais eu un projet proposant une perspective de développement d’ensemble ? La Gabelle et le mur ont disparu, les colonnes sont restées, les taxes et impôts ont juste changé.

Le cours de Vincennes, long de près d’un kilomètre, plus large que les Champs-Élysées auquel il était souvent comparé, est, de fait, devenu un axe de circulation vers le périphérique et la banlieue, et à l’occasion un parking pour autocars de manifestants.

La transformation de la Porte de Vincennes engagée par Bertrand Delanoé est axée depuis des années sur le seul Tramway.

J-P FabbianiDepuis 2009, dans l’esprit de concertation particulier qui les caractérise, la municipalité d’Anne Hidalgo et Catherine Baratti-Elbaz  imagine créer un « trait d’union » entre la capitale et sa banlieue au moyen d’un décevant « G »PRU, pour la porte de Vincennes. Quelle continuité urbaine avec la place de la Nation ? Pour le Tramway, elle n’est qu’un point de rupture de charge ! Comment prétendre améliorer le cadre de vie en réduisant la place de la voiture si l’on substitue à l’échangeur de la Porte de Vincennes un « boulevard urbain » de sept voies de circulation ? Sans intégrer dans le projet l’axe Nation/Porte de Vincennes ? Il restera dans l’esprit originel de la Nationale 34, un axe urbain majeur de circulation routière. L’histoire se répète avec la même constance depuis 1660, une suite de projets coûteux abandonnés ensuite.

La statue de Dalou est orientée tournant le dos à la porte de Vincennes…comme un symbole.

Jean-Paul Fabbiani
Secrétaire National de l’UMP au développement économique des Métropoles.

La gestion catastrophique de l’équipe sortante

Hervé CrouxLe débat relatif aux orientations budgétaires 2014 lors du conseil de Paris du mois de novembre nous permet d’appréhender avec inquiétude le dernier budget de la mandature de B. Delanoë.

En effet, deux traits marquants se dégagent : l’autosatisfaction de l’équipe sortante et l’inconséquence de ses dernières décisions budgétaires et financières.

En réalité le bilan de la gestion Delanoë-Hidalgo se résume ainsi : une gestion dépensière, opaque, et des investissements insuffisants pour améliorer la qualité de vie des Parisiens.

Ce constat de mauvaise gestion repose sur un endettement massif (1 milliard d’euros en 2001, 4 milliards en 2014), une explosion des dépenses de fonctionnement : 12 000 agents recrutés depuis 2001, une augmentation de 40 % du train de vie de la municipalité et financées par les lourdes hausses d’impôts locaux et de taxes votées par la majorité municipale.

Un chiffre suffit à illustrer ce matraquage systématique contre le contribuable parisien : les impôts directs représentaient par Parisien en 2001 : 775,30 €, et en 2012 1426 €, soit 84 % d’augmentation.

Mais dans la même période, seulement 320 € de dépense d’investissement supplémentaire par Parisien.

Alors que la municipalité a croulé sous les recettes des droits de mutation (+ 143 % en 12 ans), cette manne providentielle n’a en fait été consacrée qu’aux dépenses de fonctionnement et à des subventions en crescendo à certaines associations.

J’ajoute qu’aucun audit général des finances de la ville n’a été pratiqué au cours de ces deux mandatures. Les Parisiens seraient pourtant en droit de connaître l’utilisation qui est faite de leurs impôts.

Alors que le Gouvernement tente une diversion fumeuse au marasme national avec l’annonce d’une remise à plat de la fiscalité, et que Madame Hidalgo surjoue une partition « distante » avec le couple Hollande-Ayrault qui a asséché le pouvoir d’achat des ménages ; les habitants du 12e attendent de leurs édiles qu’ils réduisent les dépenses inutiles pour financer leurs priorités en matière de sécurité, de propreté, de logements accessibles à tous, et de services municipaux de proximité  pour toutes les familles de l’arrondissement.

Hervé Croux
Conseiller National UMP pour le 12e

Des lumières pour éclairer le tunnel de l’anarchiste

photoEnfin la sortie du tunnel Proudhon ? Vous savez, ce passage obligé sous les voies ferrées de la gare de Lyon reliant le quartier de Bercy à Daumesnil et Dugommier, et qui est en travaux depuis le 21 janvier 2013 ! Leur achèvement était programmé pour le 2 août 2013 (selon le site de la Mairie de Paris). Mais ils ont été prolongés jusqu’à aujourd’hui pour d’obscures histoires de raccordement de bouches d’égout. J’ose espérer que la Ville a obtenu des indemnités conséquentes pour ce retard, signe flagrant d’un manque de prévision !

En tout état de cause, il paraît que l’aménagement est terminé puisque son inauguration est annoncée le 26 novembre prochain, à 20 heures.

A la vue de cette photo de la semaine, le doute est permis. Surtout si l’on se remémore les beaux discours vendeurs, tenus en 2012,  par l’adjointe en charge de la voirie et des déplacements de l’époque, Catherine Baratti-Elbaz, aujourd’hui tête de liste de notre arrondissement pour le PS.

APRES

APRES

Permettez-moi donc un petit retour en arrière. En 2009, comme de nombreuses personnes empruntant quotidiennement ce lieu, écœurés par la saleté, l’obscurité, le bruit assourdissant qui y régnaient, et par sa dégradation constante depuis la dernière restauration menée dix ans auparavant par l’ancienne majorité, quelques membres du conseil de quartier – auquel j’ai eu le plaisir d’appartenir – ont décidé de solliciter, à chaque réunion, de la Ville qu’elle organise le nettoyage du pont Proudhon puis sa restauration (lumière, écoulement des eaux de pluies, peintures murales), voire son réaménagement plus profond. La Mairie, en manque de projets, semblait avoir pris au sérieux ces revendications… Elle organisa d’abord un nettoyage superficiel. Un an plus tard, en octobre 2011, alors que le pont était à nouveau aussi sale, la Mairie nous ressortit une vieille proposition du placard : faire appel aux élèves de l’école Boulle pour le réa

AVANT

AVANT

ménager.

Il y avait de quoi (une fois n’est pas coutume !) se réjouir de ce choix ambitieux, car il s’agit d’une école parisienne d’excellence d’art appliqué, qui plus est logée dans notre arrondissement. Les conseillers de quartiers ont pu rencontrer les élèves, très motivés et créatifs, axés sur la sublimation du patrimoine ferroviaire. Un véritable défi quand on pense que ce travail constitue un des quatre projets de leur année scolaire. Un projet a été retenu : « L’inconnu à heure fixe », dont le but est d’ouvrir l’espace et « donner l’impression à ceux qui emprunteront le tunnel de ne plus le subir » (site de l’école Boulle).

Malheureusement, le résultat est très décevant. Si l’éclairage est amélioré, certaines projections des « noms des villes desservies par la Gare de Lyon » sont peu compréhensibles. Les gouttières sculptées en « tête de lions », vestiges du siècle précédent, ont disparu pour des tubes en PVC. En revanche, la crasse des murs est toujours là. Bien pire, le nouveau revêtement du sol, de piètre qualité, laisse s’accumuler l’eau en de grandes flaques. Sans parler des conséquences de la suppression du faux-plafond qui oblige le passant à garder son parapluie ouvert lors de la trav

ersée du tunnel s’il ne veut pas recevoir des déjections provenant des voies. Et ce n’est pas faute pour certains riverains d’avoir mis en garde la Ville contre ce risque !

Ce projet est symptomatique des méthodes de la majorité sortante. Elle ne s’intéresse aux projets d’aménagement, qui concernent réellement et au premier chef tous les habitants, que lorsqu’une mobilisation efficace parvient à retenir son attention. Et quand elle finit par s’en emparer, en prenant son temps, elle déploie force techniques de communication, via des pseudo-réunions de concertations, pour surestimer des projets qui, in fine, s’avèrent tout à fait quelconque, faute de vrais budgets dédiés ! Jamais bien sûr il n’est fait état du financement et des coûts, toutes choses pourtant que le contribuable parisien est en droit de savoir (dans cette affaire, il est difficile de trouver les chiffres : 300 000 ou 700 000 euros ?).

Une certitude pour le contribuable à ce jour : son argent est assurément mieux mobilisé dans les projets « festifs » évanescents, l’explosion du recrutement de collaborateurs dans le cabinet du maire de Paris ou le versement de subventions à toutes sortes d’associations dont on attend toujours le bilan et l’utilité en termes d’intérêt général.

Matthieu SEINGIER

Plus jamais de fichage illégale des locataires à Paris

Alors que la mairie socialiste se vante d’être exemplaire sur sa politique de logement, les faits ont montré le contraire. Cette politique s’avère, effectivement, un leurre puisqu’elle est axée principalement sur la préemption et le reconventionnellement au détriment de la construction. Un échecs cuisants !

Le nombre de dossiers de logement en attente n’a fait qu’augmenter pendant l’ère Delanoë et le maire sortant du 12e arrondissement, Madame Blumenthal, a montré qu’elle ne voyait aucun problème moral à rester dans un logement social, et donc par définition, qui a vocation à être remis à ceux qui en ont le plus besoin (lire l’article consacré sur le Parisien).

Outre ces constats, cet article revient sur la pratique, très grave, de constitution de fichiers sur les locataires des résidences de Paris Habitat qui a été dénoncé de manière virulente par Valérie MONTANDON.

En effet, jeudi 2 février 2012, la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) a rendu publique une mise en demeure pour « atteinte à la vie privée de ses locataires » envers Paris Habitat (office public HLM de Paris). Il est reproché au bailleur social d’avoir établi un fichier initialement dédié à la gestion locative contenant des données personnelles. En effet, le fichier comportait notamment une zone « commentaire » comprenant des mentions très confidentielles sur les locataires. Ces informations font état de données de santé comme les mentions « séropositif », « cancer », mais aussi des renseignements sur la sexualité, des données financières ou relatives à des infractions telles que les mentions « violence conjugale » « violent très procédurier », « pas de nationalité française », « ancien SDF addiction boisson » etc…

Dénonciation du fichage illégal, le 2 février 2012, à la cité TOURNEUX-FECAMP

Dénonciation du fichage illégal, le 2 février 2012, à la cité TOURNEUX-FECAMP

Ces informations confidentielles ne peuvent en aucun cas être collectées sur de tels fichiers et surtout mises à disposition des 1 200 gardiens d’immeubles. Le Maire de Paris affirme qu’il s’agit de faits « graves mais relativement marginaux ». Mais c’est tout de même la multitude des plaintes de locataires qui a poussé la CNIL à rendre public ce scandale du fichage illégal, c’est bien la preuve qu’il ne s’agit en aucun cas de situations isolées ! Alors, au lieu de minimiser les faits, la municipalité serait plus inspirée de se poser les bonnes questions sur ce fichage massif, inacceptable et humiliant.

C’est tout de même la deuxième fois que la gestion de Paris Habitat est ainsi dénoncée, après une première condamnation par la Cour des Comptes. Les élus UMP ont demandé instamment au maire de Paris de tirer les conséquences de ces dérives, et à la direction générale de Paris Habitat, organisme public qui gère 120 000 logements, d’établir toute la transparence sur ce dossier.

Espérons donc que ces pratiques soient définitivement enterrer.

En tout état de cause, les candidats à l’alternance dans le 12e s’engagent à veiller que Paris Habitat se concentre sur ses missions de service public comme le respect de l’application du règlement intérieur afin d’assurer le bien-vivre dans ses ensembles, la revalorisation du travail de ses gardiens d’immeuble, la réhabilitation du parc existant etc…

Intervention de Valérie Montandon au conseil de Paris sur le projet de ZAC sur le site de Bercy-Charenton

Dans le cadre du débat sur la délibération 2013 DU 212 concernant les objectifs poursuivis et les modalités de concertation publique dans la perspective de la création d’une Z.A.C. dans le secteur Bercy Charenton, Valérie Montandon a défendu la position de l’opposition :

 

Pour plus d’information dans la presse:

Le Parisien…

Le Nouvel Observateur & challenges…

Batirama…

Le point (nov 2012)…

Texte de l’intervention ci-dessus :

  Avec ses 63 hectares, La zone de Bercy Charenton est la dernière grande opportunité foncière de Paris. Et c’est apparemment le seul point qui fait consensus dans cette assemblée. Cependant le projet de Bercy Charenton tel qu’il se dessine est bien loin d’être à la hauteur en termes d’objectifs d’urbanisme et de concertation

Je vous avais déjà sollicité, Mme Hidalgo, sur l’opportunité de faire des études sur la couverture des rails, mais vous avez balayé cette idée. Vous citez souvent comme argument que ce serait trop cher. Donc je suppose que vous avez des études et nous aimerions bien en avoir les détails. D’autant plus qu’il est prévu la création de 2 pas japonais. Quelle est la différence de coût entre un pas japonais et des dalles de couvertures. Le préalable de toute concertation sur un tel projet serait bien d’avoir accès à ces études comparatives

Pourquoi insistons-nous autant sur la nécessité de créer du foncier supplémentaire, c’est en raison de la spécificité des terrains avec ses vastes et nombreuses rames de chemins de fer.

Si vous vous contentez des emprises terrestres c’est-à-dire de moins de 1/5 de la surface, vous allez vous justifier par la nécessité de faire des immeubles de grande hauteur. Nous tablons plutôt sur des immeubles à taille humaine.

La délibération fait bien état aujourd’ hui d’immeubles de grande taille, et si cette option était retenue alors nous souhaiterions une mixité logement/ bureau, car nous savons les conséquences de tours de logements surtout sociaux et nous souhaiterions que la conception des tours soit ouverte à des concours d’architectes.

En ce qui concerne la localisation de l’Hôtel logistique, nous vous proposons 2 pistes de réflexions : l’une à côté de la Halle Gabriel Lamé, qui pourtant construite récemment, devrait être déplacée. La proximité de la Halle et de l’hôtel logistique peuvent créer une cohérence d’activité.

Ou alors concevoir l’Hôtel logistique près de la Seine afin de afin de privilégier un faisceau mixte ferroviaire et fluvial.

Chers collègues, ces 3 vœux ont pour objet de faire avancer la réflexion sur ce projet et cela nous parait nécessaire.

Je vous rappelle qu’en conseil du 12eme arrondissement, à chaque délibération relative à la zone de Bercy Charenton, 3 formations politiques sur 4 s’abstiennent et forment des remarques très proches notamment sur le manque de réelle concertation, je dirais même sur la « fausse concertation » et sur les orientations.

Et il aura fallu pas moins de 8 vœux pour vous faire réagir sur ce dossier avec un vœu bis de l’exécutif qui reprend des considérants des écologistes et aussi un peu de l’UMP. Et malgré ce vœu bis, vous amendez tout de même des vœux, on s’apprête ainsi à vivre une véritable cacophonie en Conseil de Paris.

Concernant les vœux de Mr Najdosky, nous sommes favorables à une étude pour trouver un autre emplacement pour la Foire du trône et permettre une revalorisation de la Pelouse de Reuilly.

Concernant la répartition de 50% entre logement et bureau/commerces, je crains qu’en l’état actuel du projet ce ne soit pas concevable vu l’absence de volonté de couvrir davantage les rails. En effet, on ne peut pas envisager des logements à proximité immédiate des rails

Enfin, sur la création d’une nouvelle voie de désenclavement, nous sommes d’accord avec le principe mais pas tel que présenté en raison de la dangerosité de mettre sur une même voie vélos, trottinettes et bus.

Enfin je voulais attirer votre attention sur les tunnels Baron Leroy. Ils sont le témoignage du passé, de l’époque napoléonienne, mais ils nous donnent aussi une leçon de modernisme. En effet la grande majorité des entreprises qui y exercent utilisent les caractéristiques et les atouts du tunnel de la même façon que leurs homologues de l’époque. En effet les basses températures de ces tunnels permettent la conservation des denrées alimentaires et des spiritueux sans consommation d’énergie.

Ces mêmes activités dans des entrepôts à l’air libre comme il est prévu dans le projet, seraient énergivores.

C’est pour cela chers collègues que je suis convaincue qu’il y a possibilité de conserver l’héritage du passé tout en l’exploitant au mieux dans le futur Projet de Bercy Charenton. L’utilisation de ces tunnels peut être améliorée et développée en tenant compte de leur atout écologique. Ils peuvent être bassin d’emploi, d’activité tout en maximisant ces caractéristiques intrinsèques. Je pense en effet que l’on peut préserver le passé tout en l’adaptant au présent et au futur.

Retour au dossier sur Bercy-Charenton

Bois de Vincennes

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Le 26 avril 2003 le Maire de Paris a signé la charte d’aménagement du bois de Vincennes.
De même la majorité socialiste a élaboré le plan arboricole 2006-2020 et a fait voter le plan biodiversité en Conseil de Paris en novembre 2011

Mais ces documents sont-ils appliqués dans la gestion du bois de Vincennes ?

Comment le maintien de la foire du trône sur la pelouse de Reuilly ou encore le projet d’aire d’accueil des gens du voyage sont ils conformes au trois documents en questions ?

C’est dans un souci de transparence que j’ai demandé que le Maire de Paris présente une communication sur la gestion des bois de Vincennes. Cette communication devrait justement faire un point d’étape indispensable sur l’application de la charte d’aménagement, du plan arboricole et du plan biodiversité.

Mobilisez vous en signant la pétition contre l’aire d’accueil des gens du voyages dans le bois de Vincennes

Intervention de Valérie Montandon sur l’acquisition, par Paris, de la caserne de Reuilly et sur son projet (10 juin 2013)

Voir le dossier Caserne de Reuilly

La vidéo de l’intervention, sur ce lien, à 8h29 : cliquer ici
Texte de l’intervention ci-dessus :

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Je voudrais, en premier lieu, saluer la très bonne opération financière que constitue l’acquisition de la caserne de Reuilly, pour la collectivité parisienne.

La caserne de Reuilly sera finalement acquise pour 40 M€ au lieu des 64,5 M€, qui étaient la base de la discussion.

Cette parcelle est particulièrement stratégique, car située à quelques centaines de mètres de la place de la Nation et de la gare de Lyon. Son acquisition permettra de créer de nouveaux logements dans le 12ème arrondissement.

Si je me réjouis de cette acquisition, Monsieur le Maire, je ressens quelques inquiétudes sur ce que vous allez y construire.

J’ai bien noté qu’une partie de l’opération sera réalisée en réhabilitation des bâtiments les plus emblématiques de l’architecture de l’ancienne caserne.

Ce qui m’inquiète, c’est ce que vous allez faire sur la partie construction neuve. Madame Hidalgo, en termes d’architecture, la ZAC Clichy Batignolles ne m’a pas entièrement convaincue.

Ensuite, vous ne serez pas surpris que je ne sois pas d’accord avec votre analyse sur la programmation de logements.

Il y a une réserve LS 50% dans le PLU sur cette parcelle. Je pense que c’est une erreur. Je vous rappelle que dans le 12ème arrondissement, nous avons déjà près de 19% de logements sociaux.

Le quartier autour de la caserne de Reuilly est déjà très dense en logements sociaux avec les grands ensembles de la rue Erard, Rozanoff ou encore les immeubles rue Rondelet que vous avez inauguré ce trimestre. En 2012, la maire du 12ème arrondissement avez été prise à partie lors d’une réunion publique de bilan de mandat par une vingtaine d’habitants de la place Maurice Fontenay pour l’alerter de la dégradation du vivre ensemble dans ce quartier et notamment sur cette place. La mixité sociale de ce quartier est déjà fragile d’où l’importance d’équilibrer les futurs programmes de la caserne de Reuilly.

Plus généralement, je pense que ces réserves LS 50% sont de graves atteintes à la mixité sociale. Je rejoins là les analyses de Frédérique Calandra, Maire du 20ème arrondissement, sur les situations dramatiques qu’elle vit au quotidien.

Lors de son audition par la MIE « attribution des logements sociaux », elle a donné l’exemple du quartier de Belleville où entre 45% et 50% de logements sociaux sont implantés. Elle évoque une fuite des classes moyennes, elle parle du principal d’un collège qui l’interpelle sur le fait que 60% d’enfants des catégories ouvrières dépendent des minima sociaux.

Elle évoque les difficultés à accueillir des étrangers de plus de cent nationalités avec des enfants ne parlant pas la langue française et elle regrette les situations dramatiques comme les mineurs isolés.

Elle a aussi posé une question intéressante : comment voulez-vous que les écoles de Belleville travaillent correctement si tous les programmes de logements livrés dans les rues aux alentours accentuent encore ces problématiques ?

Voilà, pour toutes ces raisons, exposées par Frédérique Calandra et la situation du quartier de la Caserne de Reuilly, j’ai déposé un amendement vous demandant de revoir la programmation des logements dans le protocole-cadre.

Pour garantir cette mixité sociale, je vous propose de vous engager sur un programme ambitieux de logements pour étudiants. Je vous propose de réaliser environ 80 logements de ce type, ce qui ne sera pas de trop dans une ville universitaire qui en manque.

Dans l’exposé des motifs, vous parlez d’une programmation globale très mixte. Si vous souhaitez vraiment qu’elle soit mixte, remettez une part de logements privés en accession.

Le dispositif Duflot permettra de réaliser une part de logements à loyers intermédiaires, et c’est très bien.

Mais l’accession à la propriété répond à un besoin légitime des Parisiens. Le besoin d’un parcours résidentiel, le besoin d’investir, le besoin d’avoir un patrimoine à transmettre à leurs enfants !

Dans ce programme, il est dommage que seule une crèche soit envisagée en termes de créations d’équipements. J’ai déposé un vœu vous proposant de réaliser une enquête publique, dans le 12ème arrondissement, afin d’évaluer d’éventuels besoins en équipements publics.

Je pense par exemple à des équipements sportifs, dont on manque perpétuellement.

Enfin, j’ai également déposé un vœu vous proposant d’envisager la création d’un parking relais, en souterrain bien sûr. Cette parcelle étant située à quelques centaines de mètres de la gare de Lyon et de la place de la Nation, un nouvel équipement de ce type permettrait de contribuer intelligemment à la diminution de la place de la voiture en ville.

Étant enthousiaste sur l’implantation de nouveaux logements sur cette parcelle du 12ème arrondissement, j’espère que le débat en Conseil de Paris pourra permettre de faire évoluer le projet.

Je vous en remercie.

La presse est-elle libre ?

Article rédigé le 25 mars 2013 pour le feu blogue "12ensemble.com"

Il est triste de devoir regretter, en France, une telle désinformation d’un évènement qui a pourtant eu de nombreux témoins. Avec un mépris total pour les électeurs qui a le tort de ne pas “penser” comme lui, le gouvernement, qui a déjà honteusement interdit les Champs-Élysées, a autorisé un dispositif de répression (de l’aveu même de certains agents de l’ordre sympathiques mais déstabilisés par tant d’ardeur dans la sévérité des consignes de leurs supérieurs, en mal de promotion). En effet, afin de minimiser encore davantage l’impact populaire de la “manif pour tous” (c’est raté), ordre a été donné de parquer et compresser des Français, qui avaient le tort d’exercer leur droit fondamental de manifester leur opinion.

C’est ainsi que dès le début de la manifestation, en haut de l’avenue Foch, beaucoup de personnes tout à fait pacifiques, coincées là car il n’y avait clairement pas assez de place avenue de la Grande Armée, ont demandé aux policiers censés les protéger, plus d’espace pour respirer. Hier, cette demande légitime avait été interdite.

Ce premier mouvement de foule, sans aucune violence, a été immédiatement réprimé par des gaz et autres pétards assourdissants. De nombreuses vidéos le montrent. Sans parler de la première mise à pied d’un CRS qui a gazé un landau ! Pour rien en plus car, in fine, d’autres zones de manifestations ont été autorisées devant l’affluence toujours croissante.

Personne ne peut croire que des agents censés défendre la République et ses valeurs puissent s’en prendre, sans sommation, à des familles. Ces fonctionnaires sont formés à maîtriser leur sang froid. Pourquoi cette attitude incroyable ? Lire la suite

No comment

Communiqué de presse de Patrick MATHIEU, Paris, le 7 février 2013

Ces dernières années, le 12e arrondissement de Paris a connu bien des divisions. Beaucoup d’ambitions personnelles se sont succédées d’année en année.

Jusqu’à, parfois, ne pas achever le mandat confié par les électeurs.

Aujourd’hui, les paroles extrêmes des uns leur donnent l’illusion d’avoir un projet politique et les subterfuges des autres les éloignent de plus en plus de la réalité que vivent leurs concitoyens.

J’ai la conviction que rien de cela ne correspond à la réalité de notre arrondissement ni à celle de Paris. J’ai la conviction que rien n’est plus éloigné de l’intérêt général.

C’est pourquoi j’ai décidé, devant les tentations simplistes et les discours creux qui trompent les Parisiens, de présenter ma candidature à la mairie de notre XIIe arrondissement lors des prochaines élections municipales.

Ma conviction, c’est que ce qui doit nous animer, notamment sur le plan local, c’est le rassemblement. C’est le partage des droits et des devoirs. C’est le respect des valeurs humanistes qui contribuent au vivre-ensemble. C’est la participation de tous au développement économique et au bien-être social.

C’est avec cette conviction que je proposerai très prochainement un projet aux habitants du 12e autour de femmes et d’hommes dont la seule volonté et l’unique objectif sont de servir notre arrondissement.

Patrick MATHIEU
Délégué de la 8e circonscription UMP de Paris

Sandrine Mazetier : Le/La député(e) dégenré(e)

Article rédigé le 6 février 2013 pour le feu blogue "12ensemble.com"

ecoleAlors que la 8e circonscription ne se  caractérise toujours pas par une politique en faveur de la famille (au contraire, au-delà du petit nombre de crèches, seuls les très aisés et les très aidés des jeunes actifs peuvent se permettre de rester vivre dans cet arrondissement, faute de pouvoir offrir à leur futur foyer un toit décent), Sandrine Mazetier, votre député, a une exigence fondamentale en ces temps de crise : renommer “l’école maternelle” en “première école“ (voir ici la question écrite posée au ministre de l’Education nationale).

Du même acabit que l’idée de François Hollande, convaincu de combattre le racisme en supprimant le mot race de la Constitution, cette proposition, sous prétexte de contribuer à la lutte pour l’égalité ”homme-femme”, est symptomatique de la croyance d’un grand nombre d’élus du parti socialiste ou du “parti vert”, que seule la régénération d’un monde nouveau, d’un homme nouveau, avec l’emploi de nouveaux termes apportera le bonheur commun.

En effet, la proposition de Madame MAZETIER, consistant à effacer le terme “maternelle”, qui selon elle “laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes et véhicule l’idée d’une école dont la fonction serait limitée à une garderie“, outre qu’elle laisse transparaître une singulière conception du rôle de mère, appartient à un courant militant particulier. Ce courant soutient que les institutions publiques, notamment par leurs intitulés, contribuent à la construction sexuée des individus. Pour ces idéologues, qui nient toute altérité, le genre n’est qu’une construction sociale.

Cette question écrite de Madame Mazetier est donc l’occasion de déplorer, sincèrement, qu’autant de représentants de la Nation soient à ce point aveuglés par la théorie du genre ou idéologie « Queer » (dont la grande prêtresse est Judith Butler, avec son livre Ces corps qui comptent), fondée sur le refus de toute différence constitutive de notre humanité et, faut-il le rappeler, sur la réification du corps humain, pour croire à de telles aberrations…

MS