Qui invente des gaspillages très coûteux : c’est Huchon

Article prémonitoire du feu blogue "12ensemble" publié le 15 mai 2008

Les lecteurs des quotidiens gratuits ou les observateurs des publicités du métro ont certainement aperçu ces messages du STIF qui nous expliquent qu’il a mis en place le RER ou qu’il a inventé le ticket T+ (cela fait plus de 20 ans que les ticket de correspondances existe dans les villes de provinces avec plus d’avantage car il est possible de réaliser des correspondances entre un bus et métro ; A Paris ce n’est toujours pas possible voir notre article de l’époque).

Cette campagne d’information est donc ridicule ! Dépenser de l’argent public dans de la publicité alors qu’il n’y a rien à vendre, cela s’appelle du gaspillage puisque le STIF est un monopole.

En effet, le STIF (syndicat des transports d’Ile de France) est une structure publique qui a pour but d’organiser le transport en Ile de France. Son président est Jean-Paul Huchon.

Or s’il n’y a rien à vendre, c’est qu’il s’agit d’une campagne d’information sur des mesures de politiques publique… On est donc en droit de penser que Monsieur Huchon utilise donc les moyens du STIF dans un esprit de campagne anti “grand Paris” en tentant de montrer les compétences du STIF. Arrêtez, Monsieur Huchon, cette campagne n’a aucun impact car tout le monde sait (les utilisateurs de la ligne RER A ou des lignes métro 13 en particulier) que le STIF est loin d’être efficace et qu’il y a d’autres priorité pour améliorer notre quotidien que faire de la pub.

Le 12e, d’intérêt national ?

Extrait du feu blogue 12ensemble.com du 4 avril 2008

bercy-villageLe 12e d’intérêt national ? Non, ce n’est pas pour quelques personnes possédant une certaine notoriété en recherche d’un point de chute électorale (désolé d’être incorrigible sur ce point).

Cela correspond à la classification d’une partie de Bercy Village en site archéologique d’intérêt national en 1997.

Comme nous le savons, dans le cadre des travaux de la ZAC de Bercy, 10 pirogues en chêne, datant de la période néolithique ont été découvertes entre 1991 et 1992. Elles donneront le nom de la rue des pirogues de Bercy. La plus ancienne remonte à 4 500 av JC.

Ce que l’ont sait moins, alors que des découvertes exceptionnelles ont été mises au jour sur plusieurs hectares, c’est que  ce chantier archéologique, mené par la commission du Vieux Paris puis par la service régional de l’archéologie, a été interrompu de manière anticipée en 1996…

En effet, un village entier se tenait là, dont voici un shéma que vous pouvez observer au musée Carnavalet (c’est gratuit), où sont conservés les pirogues et les autres objets découverts sur le site (dont une très petite statuette, fierté du musée car considérée comme une chef d’oeuvre d’art primitif).

C’est ce que  présente l’association des riverains de Bercy “BercyBien” (dont nous vous reparlerons prochainement et dont un lien vers leur site a été ajouté) dans une très passionnante interview de Philippe Velay, conservateur au musée Carnavalet, musée de la ville de Paris :

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cliquez-sur l’image pour voir l’interview de BercyBien : les pirogues de Bercy. (photo du dessin “Evocation de l’entrée du village de Bercy” de Gilles Tosello, 1999, musée Carnavalet)

Espérons que la chance d’appronfondir les recherches ne soit pas ratée dans le cadre des futurs travaux de la zone de Bercy-Poniatowski.

MS

Baisse de la délinquance à Paris

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Article du feu blogue "12ensemble" du 24 juillet 2007

Selon la Préfecture de Police, la délinquance générale est en baisse de 4,5% en juin 2007 à Paris par rapport à juin 2006.

Les délits élucidés sont en hausse de 5,1% tandis que les violences aux personnes ont malheureusement augmenté de 5,2%.

Bonne nouvelle pour les usagers des transports publics:la délinquance est baisse de 10,7% dans les stations et les rames de la RATP et de la SNCF.

La baisse de la délinquance générale est constante à Paris depuis 2002.

Qu’est-ce que le SDRIF

Article extrait du feu blogue "12esemble" du 23 juillet 2007
huchon_le-texierMercredi dernier, le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon et François Fillon se sont mis d’accord pour renégocier le SDRIF. Bien qu’adopter par la ville de Paris mardi dernier (le groupe UMP de Paris s’est abstenu sur ce projet), le gouvernement s’oppose à ce projet.La raison : il manque d’ambition. Et quand on voit ce que Nicolas Sarkozy a proposé en un discours (prononcé le 26 juin 2007, inaugurant le satellite 3 de l’aéroport de Roissy) sur l’idée d’un “GRAND PARIS”, on ne peut qu’être d’accord sur ce constat !Le SDRIF, c’est le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France. Ce document de planification est valable jusqu’en 2030. Il est très important car il réglemente l’utilisation des sols franciliens et est opposable à tous les documents d’urbanisme. Le dernier date de 1994 et avait été imposé par l’Etat malgré l’opposition du conseil régional d’IDF et la plupart des départements. En aout 2005, sous la houlette de Mireille Ferri, vice président de la région IDF (verte), la procédure de révision a été engagée. Fin 2006, l’avant projet était terminé. Adopté le 15 février dernier par la majorité PS-PC-vert, c’est suite à la proposition de Sarkozy que le président de la région s’est réveillé et a signé l’arrêté lançant une enquête publique à partir du 15 octobre…

Pourquoi tant de précipitation alors que les élections municipales vont permettre justement, projet contre projet, de définir l’Île-de-France de demain. Et oui car ce Shéma représente vraiment la vision que veut donner la gauche des villes membres de notre région. Comme le dit justement Roger Karoutchi, c’est un document idéologique, qui se veut “le champ d’expérimentation des thèses environnementalistes extrêmes”. L’autorité administrative de l’État vient de rendre un avis environnemental réservé sur l’avant-projet de SDRIF.

 

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France’s chance

Article publié dans le feu blogue "12ensemble", le 13 avril 2007
Cet article, co-écrit, est publié par honnêteté intellectuelle avec ce que j'ai pu penser 
et dont certains points ne me correspondent plus du tout. 

20070414issuecovus160Ce titre est celui que le célèbre hebdomadaire The Economist a choisi cette semaine pour son édition mondiale. Sur la  couverture: vous voyez le fameux portrait de Napoléon sur son cheval qui se cabre ( à Marengo, si mes souvenirs sont bons ) sauf que c’est Sarkozy qui le monte…avec un bicorne républicain, le doigt pointé en avant pour tracer le chemin.

Au-delà d’une habitude qui est celle de The Economist de prendre partie pour un candidat à chaque grand événement électoral dans le monde, il s’agit bien en effet davantage de dire pourquoi Sarkozy est le meilleur espoir pour la France.

Le constat qui ressort de l’éditorial comme de l’article consacré à la course à l’Elysée est le suivant: Nicolas Sarkozy n’est pas un libéral idéologue, mais juste un homme pragmatique au sens propre, c’est-à-dire tourné vers l’action. Aujourd’hui seules l’action et la volonté de réforme peuvent donner une autre chance à la France, en aucun cas l’idéologie, quelle que soit la forme de celle-ci. En effet, on entend déjà les cris d’orfraie à l’idée qu’un journal anglo-saxon libéral ( il est en fait quasiment inutile d’aligner ces deux termes tant ils sont interchangeables) soutienne Nicolas Sarkozy.

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