Conduire à Paris (peu importe le mode de transport) est de plus en plus compliqué, surtout lorsque la signalisation change régulièrement, sans campagne d’information préalable sérieuse.
J’ai donc demandé à la maire du 12e, le 18 octobre dernier, après avoir pris des exemples très concrets de signalisations trompeuses, qui peuvent être sources d’accident ou de pièges, si elle envisageait d’améliorer la signalisation.
La réponse date du 30 octobre 2023 et peut se résumer à circulez, il n’y a aucune signalisation trompeuse.
Le déni, toujours le déni plutôt que trouver des solutions pour tous.
Voici le texte de ma question
Madame la maire,
Je me permets de vous solliciter, en tant que Conseiller d’arrondissement, sur le fondement de l’article 28 du règlement intérieur du 12e arrondissement, d’une question écrite relative à l’existence de panneaux de signalisation contradictoires sur notre territoire.
Par exemple, sur le boulevard Diderot, des panneaux de signalisation de limitation de vitesse à 50 km/h succèdent, à quelques mètres de distances, à des panneaux à 30 km/h ou inversement, sur les deux côtés du boulevard.
Certes, j’ai pu lire qu’une partie de la voie de circulation routière du boulevard Diderot a été maintenu en axe à 50 km/h par la préfecture de police mais cette proximité de panneaux contradictoires a pour effet de perturber l’information de l’usager de la route.
Un autre exemple est l’apposition récente, rue Crozatier, juste après la rue Corbera, d’une voie bus qui court quelques mètres jusqu’à la place Bourgoin, sur la voie de droite, alors que, sur cette même distance le stationnement est autorisé et que ledit panneau est peu visible car caché par la végétation d’un arbre. Là encore, cette double configuration laisse penser à l’usager que la circulation est libre pour tout type de véhicule.
C’est deux exemples précis d’informations contradictoires ne sont pas exhaustifs.
Elles sont sources de risques juridiques dans la mesure où elle peuvent inciter des usagers à commettre de bonne foi une infraction et de risques corporelles en générant des comportements dangereux, de bonne foi, lorsqu’un usager se rend compte soudainement qu’il ne respectent pas l’indication qu’ils voient au dernier moment.
C’est la raison pour laquelle, Madame le maire, je vous remercie de m’indiquer si vous envisagez de recenser l’ensemble de ce type de situations trompeuses et d’y remédier, comme, par exemple, en réalisant un marquage au sol plus visible pour l’usager.
Voici la réponse de la maire du 12ème arrondissement :