Mais que s’est-il passé à la Caisse des écoles ?

Extrait de l'infolettre de Valérie Montandon du 8 juillet 2015

20150618_194224La Caisse des écoles du 12e arrondissement de Paris, notamment chargée de la restauration scolaire, a fait l’objet de graves problèmes de gestion depuis 2001, révélés au grand public par le magazine le Point (lire : Paris : la gestion catastrophique des cantines scolaires du 12e et Paris : la caisse des écoles du 12e arrondissement perquisitionnée).

Particulièrement attentifs à son état financier, Corinne Tapiero et moi-même étions présents, ce mardi 7 juillet dernier, à l’assemblée générale de la Caisse des écoles. Nous y avons appris que son budget de fonctionnement de 2014 demeure en déficit de plus de 500 000 euros, sans prendre en compte le déficit cumulé qui dépasse les 2 millions d’euros. Certes, l’honnêteté nous commande de dire que la situation s’est améliorée avec l’arrivée d’un nouveau directeur (réduction d’environ 200 000 euros du niveau des investissements) mais la situation antérieure demeure opaque.

En effet, lorsque la droite a quitté le pouvoir en 2001, elle a laissé une réserve financière en bons du Trésor de 1,2 millions d’euros et 3 centres de vacances. Ces centres de vacances ont depuis été vendus pour éponger des déficits ! Et, jusqu’en 2014, l’exécutif a refusé de communiquer sur la situation financière de la Caisse.

Aujourd’hui, le maire de Paris prétend jouer le jeu de la transparence avec l’opposition démocratique mais refuse de transmettre les documents permettant de mesurer les irrégularités révélées par la presse (un rapport de l’inspection générale de la Ville de juin 2014) malgré les multiples demandes de vos élus UMP en Conseil d’arrondissement.

Cet épisode illustre le mépris dans lequel la majorité tient l’opposition, arguant que celle-ci devrait se contenter de lui faire confiance.

C’est pourquoi, avec Valérie MONTANDON, après avoir saisi directement Madame HIDALGO d’une demande officielle de communication de ce rapport, qui nous l’a refusée sous des prétextes fallacieux, nous nous sommes tournés vers la Commission d’accès aux documents administratifs (la CADA) qui nous a donné raison le 19 mars dernier.

Cette reconnaissance de l’illégalité du refus de communiquer ce rapport n’a pas fait changer la position du maire de Paris. Cela ne peut qu’augmenter notre curiosité.  Face à tant d’obstruction, nous n’avons donc eu d’autre choix que de saisir le tribunal administratif pour qu’il enjoigne au maire de transmettre ce rapport.

A suivre à la rentrée. D’ici là, je vous souhaite un bon été !

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  1. […] alors que la majorité de droite avait laissé, en 2001, une réserve financière conséquente (voir ici ou ici ou encore […]

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