
Ensembles sociaux Villiot
« Paris sera demain réservé aux très aisés ou aux très aidés ». Ce slogan des dernières campagnes est malheureusement toujours d’actualité lorsqu’on observe dans le détail certaines délibérations votées par la Gauche en conseil d’arrondissement qui, sous couvert de terme technique comme « conventionnement » avec les organismes publics ou para-publics de logement sociaux, ont pour conséquence de « vider » le plus possible le parc de logements ouverts au personnes qui ont des revenus dits intermédiaires.
Le dernier conseil d’arrondissement en date du 14 septembre 2015 en a encore était l’illustration avec la délibération DLH 156 qui portait sur un nouveau conventionnement avec la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) touchant directement le 12e arrondissement.
Avec cette délibération, 450 logements de notre arrondissement appartenant déjà a des bailleurs sociaux entre dans la catégorie des logements ouverts aux plus aidés.
Notre groupe d’opposition a évidemment voter contre des décisions qui empire la crise du logement à Paris puisqu’elles ne créent aucune nouvelle habitation. Ces transferts dans la catégorie logement social n’ont que pour seul objectif d’atteindre le soi-disant cap des 10.000 logements sociaux par an. Quand la Gauche n’applique pas une politique purement idéologique, elle suit une politique de chiffre, d’affichage mais le réel ne l’intéresse pas.
Quoi qu’il en soit, elle est paradoxale car cette mesure va évidement à l’encontre de la mixité sociale. Concentrer, au sein des mêmes immeubles, les bénéficiaires les plus aidés empêchent les rapprochements de milieux sociaux différents comme à la grande époque des Haussmanniens.
Où est passé le sacro-saint « vivreensemble » ?
Je suis donc intervenu, après Valérie Montandon, pour dénoncer ce dispositif et interroger l’exécutif sur le devenir des locataires présents dans ses logements qui ne sont pas pour autant « fortunés ».



J’ai donc particulièrement apprécié d’y avoir pu parcourir le forum, d’abord en tant qu’élu, au côté de Valérie Montandon, la présidente du groupe Les républicains du 12e, Isabelle Tavaux, conseiller d’arrondissement, Fabien Simon, chargé de mission adjoint du comité de circonscription de mon parti et d’autres adhérents actifs, dont Jean-Marie Perrier ou Arnaud Guy.
La Caisse des écoles du 12e arrondissement de Paris, notamment chargée de la restauration scolaire, a fait l’objet de graves problèmes de gestion depuis 2001, révélés au grand public par le magazine le Point (lire : 

Lors du Conseil d’arrondissement du 15 juin 2015, auquel je n’ai malheureusement pu assister, a été examinée la délibération DVD 164 portant sur la délégation générale en matière de marché public qui dispose :