Commémoration du 11 novembre 2015

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Comme chaque année, j’étais évidemment présent, ce mercredi 11 novembre 2015, pour commémorer le 97e anniversaire de l’armistice de la première guerre mondiale, avec le Comité d’Entente des Associations d’Anciens Combattants, une petite partie de l’équipe municipale, dont l’intégralité des élus du groupe Républicains.

La matinée commence à la caserne de pompiers Chaligny pour un hommage aux soldats du feu morts en service et une Marseillaise [chantée sur un rythme martial particulièrement déstabilisant chez certains élus].

Les pompiers nous font ensuite l’honneur de nous recevoir, dans la grand’cour pour un petit déjeuner. Ce moment convivial fut notamment l’occasion de m’entretenir avec deux officiers de l’armée de terre, en mission « Sentinelle ».

Sans violer le devoir de réserve, ils me faisaient part des difficultés d’hébergement de leurs Hommes. J’ai ainsi appris, à mon grand étonnement, qu’à leur déploiement en janvier dernier, rien n’avait été initialement organisé pour l’hébergement des troupes (le fort de Vincennes étant déjà plein) et c’est à la suite d’une discussion informelle entre camarade de Saint-Cyr que le commandant de Chaligny expliqua à son ancien condisciple qu’il disposait d’un peu de place.

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Le choc de complexification

Lors du Conseil d’arrondissement en date du 2 novembre 2015, une délibération technique (2015 DLH 165-1), a priori sans intérêt politique m’a permis d’illustrer la démagogie du « choc de simplification » dont l’un des apports majeurs est l’inversion du principe qui veut que le silence de l’administration à une demande posée par un usager valait refus. Voici mon intervention, mes sources et un extrait d’un article du magazine Le Point postérieur qui confirme mon intuition initiale.
Le groupe statuaire de Laocöon et ses fils, mettant en garde contre le piège du cheval de Troie [bureaucrate engagé en politique] - musée Pio-Clementino - Vaticano - avril 2015 © Matthieu Seingier

Le groupe statuaire de Laocöon et ses fils, mettant en garde contre le piège du cheval de Troie [bureaucrate engagé en politique] – musée Pio-Clementino – Vaticano – avril 2015 © Matthieu Seingier

« J’ai souhaité intervenir sur cette délibération car j’ai pensé à Lucette, vous savez cette dame qui reçoit Monsieur Hollande en pensant qu’elle pourrait lui poser de vraies questions. En effet, cette délibération est une conséquence de la loi du 12 novembre 2010 qui prévoit que désormais lorsqu’un usager fait une demande à l’administration, le silence de cette dernière vaut acceptation et non plus rejet de la demande.

Cette modification de l’article 21 de la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans les relations avec l’administration a été présentée comme un « choc de simplification ». En réalité, c’est un choc de complexification dans la mesure où il y a désormais plus d’exceptions que de principe. On compte en effet seulement 1.200 procédures où le silence vaut acceptation.

On aurait donc pu arriver à les autoriser en prenant un décret qui recense ces 1.200 cas. Au lieu de cela la notion de « principe » a perdu tout son sens au profit d’une mesure de communication politique qui ne sert pas les usagers, les Lucette.

Donc, oui nous voterons cette délibération mais elle aurait pu être évitée, surtout qu’elle concerne le logement, qui subit une pénurie et qu’il faut se prémunir de changement d’usage en professionnelle dans certaines zones en déficit d’habitations. »

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Pas de micro – pas de compte rendu

20151102_public« L’expérience, c’est le nom que chacun donne à ses erreurs » nous enseigne le roi des esthètes de la fin du 19e siècle.

Le fruit de mon expérience de ce Conseil d’arrondissement du 2 novembre 2015 : ne jamais intervenir en Conseil d’arrondissement alors que le micro ne fonctionne pas.

Face à cette panne, pensant gagner du temps, j’ai porté ma voix afin que mes collègues m’entendent.

Résultat immédiat sur le compte-rendu :

« – DVD 20150212 : Modification du mode d’encaissement des recettes autocars – Avenants aux conventions de mise à disposition d’emplacements et au marché d’accueil dans les parcs fermés.

M. Matthieu SEINGIER, Conseiller d’arrondissement :
Propos hors micro 1mn 6 s

Mme Catherine BARATTI-ELBAZ, Maire du 12e arrondissement, Conseillère de Paris :µ
« Merci. Après le stationnement aux portes, nous en sommes au stationnement des autocars touristiques de Paris dans le 12ème. Je le note. »

C’est comme si je n’avais rien dit.

Mais par respect pour les lecteurs passionnés des comptes-rendus du Conseil d’arrondissement du 12e, que j’imagine nombreux, à l’instar de ceux qui assistaient encore, à 23h passé, à Conseil d’arrondissement du 2 novembre 2015 (photo de droite), d’après mes quelques notes, je peux juste dire que ma question touchait à la fréquentation trop faible du parking de bus de Cour Saint-Emilion et d’insister pour qu’une tarification incitative permette de désengorger le centre de Paris où trop de bus stagnent, moteur allumé, en attente de leur passagers partis visiter Notre-Dame, le Louvre ou autres merveilles de notre capitale. Pollution garantie.

Meeting parisien de Valérie Pécresse le 5 novembre prochain

Pourquoi la mairie se dédouane toujours des questions de sécurité ?

Cette question d'habitant, qui aborde la question de la police municipale à Paris, a été posée dans "12, Le journal" n°6 de l'automne 2015.

journaln6Pourquoi la mairie se dédouane toujours des questions de sécurité ?

Jean Marie, Bd de Reuilly 12e

Réponse d’élu – Matthieu Seingier

Il y a deux raisons à cela. La première est structurelle et la seconde est consubstantielle au manque de volonté municipale.

Le maire de Paris n’a pas les pouvoirs de Police générale. Ils relèvent du préfet de police, créé sous le Consulat, en 1800. Napoléon Bonaparte se souvenait, notamment, qu’une commune insurrectionnelle pouvait menacer les institutions gouvernementales encore fragiles. Déjà Louis XIV, en 1667, hanté par La Fronde, avait créé une charge de lieutenant général de Police de Paris pour les mêmes raisons. L’Histoire explique donc en partie cette situation. Seule la loi peut la modifier.

Une proposition de loi a d’ailleurs été déposée pour créer une véritable police municipale à Paris mais le gouvernement s’y est opposé. Madame HIDALGO n’y est pas plus favorable, comme elle l’a encore rappelé en septembre dernier. Pour autant, cette proposition a le mérite d’optimiser les tâches de certains agents.

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Le numéro d’automne 2015 du journal du 12 est sorti !

Pour le découvrir,  cliquez sur sa une :

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Lien de secours

AccorHotels Arena Bercy

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Réouverture du « AccorHotels Arena POPB »

L’octogone aux pentes toujours revêtues de gazon, supplanté de sa structure tubulaires bleue qui, contrairement au ministère des impôts, respecte, côté Seine, les rives du fleuve, n’a pas changé.

Certes les travaux extérieurs ne sont pas encore achevés mais aucune véritable « métamorphose », n’est prévue du bâtiment voulu en 1979 par Jacques Chirac pour accueillir spectacles et évènements sportifs à la hauteur de la capitale française et qui fut inauguré en 1984.

Seules les entrées sont remaniées. Cela s’imposait, notamment pour faciliter l’évacuation du public vers les métros (dont l’accès est aussi en plein travaux d’agrandissement pour doubler la capacité d’accueil de la ligne 14) et réduire les nuisances pour les riverains. Il paraît que les changements sont à l’intérieur.

C’est ce que je suis venu découvrir, ce 14 octobre 2015, avec Valérie Montandon, chef de file des républicains dans le 12e arrondissement, qui, ce jour là, représentait aussi le groupe des Républicains du Conseil de Paris et mes collègues Isabelle Tavaux et Ophélie Rota. Il y a foule pour l’inauguration de la rénovation complète de la 5e plus grande salle de concert du monde. Il s’agit donc incontestablement d’un haut lieu d’attractivité économique de Paris, dont les élus locaux doivent veiller à ce qu »il reste aussi ouvert sur la vie du 12e arrondissement. Il s’appelle désormais l’AccorHotel Arena.

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Etats généraux de la fédération de Paris

François Fillon dénonçant "Madame Tout va bien"

M. Fillon dénonçant « Madame Tout va bien »

La salle principale du siège des Républicains étaient trop petite, ce samedi 10 octobre 2015, pour accueillir les premiers états généraux de le Fédération de Paris depuis la création du parti.

Je n’ai pas de commentaire à faire puisque toutes les interventions ont été filmées.

 Elles sont disponibles sur Youtube, y compris les questions de la salle, comme celle que j’ai eu l’occasion de poser, sur le changement de la question du traitement des opiacés en France (cette question m’intéresse mais elle nécessitera un développement écrit plus long). Vous la trouverez ci-après et ensuite l’intervention de Valérie Montandon sur la situation du logement à Paris.

 

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Les poubelles d’Hidalgo

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La rue Taine, un jour de grève des éboueurs

Cette photo de la rue Taine, prise ce vendredi 9 octobre, illustre à elle seule les conséquences de la politique d’Anne Hidalgo à l’égard du personnel en charge du ramassage des ordures ménagères.

Cette grève dure depuis le 5 octobre et devrait s’achever aujourd’hui. Le mouvement a été suivi par 57 % des agents, ce qui est très importants et le mercredi, près de 9 conducteurs de benne sur 10 étaient encore en grève.

Le 12e arrondissement, où le ramassage est effectué par la ville (en régie) et non par une société qui a reçue une délégation, est particulièrement touché par l’accumulation des immondices nauséabondes.

La Maire de Paris souhaite revoir le statut de Paris pour exercer plus de compétences.

Son incapacité à empêcher puis à pallier ce mouvement de grève milite au contraire pour un partage accru des compétences avec l’échelon de proximité qu’est l’arrondissement.

 

Vers la fin des classes moyennes dans le 12e ?

Ensembles sociaux Villiot

Ensembles sociaux Villiot

« Paris sera demain réservé aux très aisés ou aux très aidés ». Ce slogan des dernières campagnes est malheureusement toujours d’actualité lorsqu’on observe dans le détail certaines délibérations votées par la Gauche en conseil d’arrondissement qui, sous couvert de terme technique comme « conventionnement » avec les organismes publics ou para-publics de logement sociaux, ont pour conséquence de « vider » le plus possible le parc de logements ouverts au personnes qui ont des revenus dits intermédiaires.

Le dernier conseil d’arrondissement en date du 14 septembre 2015 en a encore était l’illustration avec la délibération DLH 156 qui portait sur un nouveau conventionnement avec la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) touchant directement le 12e arrondissement.

Avec cette délibération, 450 logements de notre arrondissement appartenant déjà a des bailleurs sociaux entre dans la catégorie des logements ouverts aux plus aidés.

Notre groupe d’opposition a évidemment voter contre des décisions qui empire la crise du logement à Paris puisqu’elles ne créent aucune nouvelle habitation. Ces transferts dans la catégorie logement social n’ont que pour seul objectif d’atteindre le soi-disant cap des 10.000 logements sociaux  par an. Quand la Gauche n’applique pas une politique purement idéologique, elle suit une politique de chiffre, d’affichage mais le réel ne l’intéresse pas.

Quoi qu’il en soit, elle est paradoxale car cette mesure va évidement à l’encontre de la mixité sociale. Concentrer, au sein des mêmes immeubles, les bénéficiaires les plus aidés empêchent les rapprochements de milieux sociaux différents comme à la grande époque des Haussmanniens.

Où est passé le sacro-saint « vivreensemble » ?

Je suis donc intervenu, après Valérie Montandon, pour dénoncer ce dispositif et interroger l’exécutif sur le devenir des locataires présents dans ses logements qui ne sont pas pour autant « fortunés ».

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