Vous pouvez le lire en ligne en cliquant sur sa une :
Nov 21
Quand ta petite pause bière se retrouve sur BFM
Quelle satisfaction, hier soir, d’avoir eu raison de croire au retour du bon sens qu’incarne pour moi, au regard de l’offre politique actuelle, la candidature de François Fillon (voir mon article du 21 septembre dernier sur les raisons de ce choix).
Malgré la foi en cette victoire, le score réalisé reste une surprise.
Certes, ces dernier jours, y compris pendant la journée électorale, il se passait quelques choses. Cela se mesurait par l’accueil très sympathique de nos tracts, le nombre de personnes nous interpellant sur les marchés, la réception de nombreux textos, depuis deux jours, d’amis peu politisés, voire de gauche qui éprouvaient le besoin de me dire qu’il voterait Fillon, la surfréquentation de la dernière réunion publique de vendredi, les réseaux sociaux, bref, il y avait « dans l’air, comme une étrange fraicheur qui vient traverser les couloirs de cette primaire qu’on nous disait fermée à double tour…« , pour reprendre les propres mots du premier intéressé.
Puis, après une journée de tenue de bureau de vote, satisfaisante au regard de la mobilisation des électeurs, la folie de la soirée électorales parfaitement résumé dans ce reportage :
Nov 04
Le Grand Train du 12e, pour un excellent projet
Une mousse à la main, il sera bientôt possible de découvrir "les halles de la messageries", grâce au collectif Grand Train.

Le Grand train du 18e arrondissement (le 17 juillet 2016)
En effet, en complément de l’article publié hier sur le projet d’aménagement d’un nouveau quartier autour de la gare de Lyon, j’ai oublié de dire que l’un des bâtiments principaux de l’espace appartenant à la SNCF et que celle-ci veut aménager est actuellement composé par un halle dite des messageries car elle accueillait pendant longtemps des activités de messageries postales (certaines parties datent du XIXe siècle et le bâtiment dit de télégraphie date de 1925.
Si comme moi vous résidez non loin des voies impériales Paris Lyon Marseille, vous vous étiez peut-être fait la réflexion de ne plus voir rouler les TGV jaunes au blason de La Poste.
Depuis juin 2015, ces trains, lancés dès 1984, trop vieillissants, ont cessé leur activité faute de rentabilité et ont rendu la halle susmentionnée temporairement vide. Cet abandon a imposé à la SNCF l’idée de valoriser autrement ce site par la création d’un nouveau quartier.
Et j’avoue que le conservateur que je suis est très loin d’être hostile à cette mutation, surtout lorsque j’ai appris que le Cabinet d’architecte Rogers Stirk Harbour + Partners à cette fois prévu la conservation de la halle des messageries et bâtiment de télégraphie dans le télégraphe pour y accueillir des commerces.
Nov 03
Projet d’aménagement Gare de Lyon Daumesnil
Ce jeudi 3 novembre 2016, j’assiste, avec Valérie Montandon, à une réunion de présentation de l’évolution du projet d’aménagement Gare de Lyon Daumesnil.
Une fois de plus, avant même de discuter du fond, je ne peux me lasser de déplorer l’infantilisation des réunions publiques par des animateurs professionnelles nous expliquant que c’est « ensemble que nous construisons ce quartier » à venir, que c’est vous qui aller « élaborer » cet espace, que vous allez vivre ce chantier, etc.
Cette réunion a encore dépasser une étape puisque désormais l’animateur n’hésite pas à se déplacer dans la salle, micro en main, comme une émission d’Hanouna, afin d’interroger des membres du public pour « recueillir leurs attentes »… en quelques secondes.
Il nous ait rappelé que cette réunion est le fruit notamment d’une pseudo « concertation » c’est-à-dire qui consiste à réunir des habitants, au sein « d’ateliers » vérouillés par des « professionnels de la conduite de concertation », à savoir des animateurs, et recueillir leur avis. Cette tâche a été confiée par les élus socialistes à la société privée « Etat d’esprit ». Elle avait déjà officié pour Bercy-Charenton (voir l’article sur ce sujet ici). Et leur rôle, je n’invente rien, consiste à « Faire réfléchir collectivement les participants sur leurs besoins d’usage en lien avec ce nouveau quartier« . Par l’emploi même la notion de « Faire réfléchir », tout est dit. La réflexion est déjà encadrée a priori.
Et quand les participants, réellement sincères dans leur démarche, sont interrogés sur ces ateliers (ils sont 27 !), ils reconnaissent bien sûr la compétence des animateurs, la bonne organisation et l’écoute des intervenants mais ne peuvent que critiquer que le temps de paroles sont limité et que le débat soit fermé, cloisonné voire l’imprécision de certaines explications (j’ai à ma disposition les résultats de cette étude).
Hé oui, c’était le but…
Oct 19
Mon intervention sur l’étude sur les pigeonniers de la Ville de Paris.
Dans le cadre du Conseil d’arrondissement du 17 octobre 2016, une délibération portait sur les pigeonniers de la ville de Paris censés aider à la régulation des pigeons de Paris. Je suis intervenu pour stigmatiser une nouvelle foi la naïveté de la ville de Paris sur les « nourrisseurs » de masse qui ne sont pas sanctionnés

Accumulation de pigeons, porte Saint Martin, nourris par des habitants irresponsables
Je ne vais pas vous faire un cours sur les pigeons. Il serait fort ambitieux de vouloir les éradiquer totalement de Paris. Ils font partie du patrimoine.
Il ne faut toutefois pas oublier qu’ils sont aussi porteurs de germes, dont certains peuvent être pathogènes pour l’homme, et leurs fientes comportent des particules allergènes. Cela constitue tout de même une nuisance. Nous parlons bien d’un sujet de santé publique.
Cette étude de 25 000 € afin de réaliser un bilan sur l’installation de pigeonniers pour évaluer leur avantage par rapport à leur coût est une bonne chose. Nous voterons favorablement cette délibération.
Par contre, nous restons plus dubitatifs sur le volet que vous qualifiez de « sensibilisation des nourrisseurs ». On a l’impression que l’on veut « sensibiliser », comme si ces nourrisseurs étaient des enfants.
Oct 17
Intervention sur l’état spécial de l’arrondissement pour 2017
Bien que les compétences des arrondissements parisiens soient très limitées, ceux-ci disposent tout de même d’un budget propre alimenté par 3 dotations :
- La dotation d’animation locale (dépenses liées à l’information des habitants de l’arrondissement, à la démocratie et à la vie locale – comme les conseils de quartier ou le forum des associations – et dont la clé de répartition parisien avait déjà fait l’objet de critique de ma part lors du dernier conseil d’arrondissement ;
- La dotation d’investissement (dépense d’investissement en faveur des équipements de proximité dont la gestion est confiée à la mairie du 12e arrondissement mais également le fonds de participation des habitants des conseils de quartiers) ;
- La dotation de gestion locale (notamment pour le fonctionnement des équipements de proximité et l’administration générale de la mairie du 12e arrondissement).
Ces dotations constituent l’état spécial du 12e arrondissement.
Je suis donc intervenu, lors du conseil d’arrondissement du 17 octobre 2016, sur la délibération répartissant cet état spécial qui s’élève, au titre de 2017, à 10 169 233 euros, soit une augmentation de 1,31 % (10 038 040 euros en 2016 et qui n’a pas été entièrement consommé) :
Madame le maire, chers collègues,
Je vais être très court car sans surprise, nous allons nous abstenir sur ce budget qui est l’application financière de votre politique générale.
Surtout vous nous présentez un budget en hausse alors que l’état général des finances du pays, a fortiori celle de la ville de Paris, appelle, au contraire, à réduire les dépenses publiques, notamment sur les postes animations ou « festivistes », pour reprendre un néologisme à la Philippe Muray.