Pose de la première pierre de la Sorbonne Picpus

Le chantier de la Sorbonne Picpus, le 24 février 2017, avec au premier plan, la tour de l’ONF

Pour ceux qui se demanderaient encore quel est ce trou béant derrière la tour singulière de l’ONF, il s’agit du futur site  Picpus de l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

L’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 est spécialisée dans l’enseignement et la recherche en arts, lettres, langues et sciences humaines et sociales. Elle compte aujourd’hui environ 18 000 étudiants. Son implantation principal est sur le site de Censier, datant des années 60, et aujourd’hui très vétuste.

L’Etat a donc profité de l’emprise relevant du ministère de l’Agriculture, située au 33 rue de Picpus pour l’affecter à l’université Sorbonne Nouvelle afin de reloger le centre Censier et la majorité des sites secondaires de l’université sur un campus entièrement neuf (en octobre 2013). C’est l’Etablissement public d’aménagement universitaire de la Région Ile-de-France (EPAURIF) qui a été mandaté pour le pilotage de ce projet appelé par l’administration « pôle Nation ». Personnellement, je préfère le nom de Sorbonne-Picpus. Un concours d’architecte a été lancé en mars 2014.

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Blocage des lycées : que font le Gouvernement et la Préfecture de Police ?

Communiqué de presse du groupe Les Républicains du 24 février 2017 sur le blocage des Lycées, qui prend de graves conséquences puisque le proviseur adjoint du Lycée Elisa Lemmonier a même été agressé, à coup d’extincteur, et condamne l’inertie du gouvernement Cazeneuve :

 

Ce matin encore, des lycées parisiens ont été bloqués par des jeunes cagoulés et masqués regroupés devant les établissements. Les lycéens, pris en otages, sont contraints de rester chez eux, dans la passivité la plus totale du gouvernement et de la Préfecture de Police.

Une nouvelle fois le Gouvernement n’a pas su empêcher la tenue d’une manifestation non autorisée réunissant un millier de personnes, pourtant annoncée sur les réseaux sociaux. Une nouvelle fois, la Préfecture de Police se révèle incapable d’assurer le maintien de l’ordre et d’empêcher les dégradations de biens publics. Une nouvelle fois, le Ministre de l’Intérieur privilégie l’excuse à la fermeté, échouant à assurer la sécurité des lycéens et du personnel éducatif.

Les élus du groupe les Républicains dénoncent avec la plus grande vigueur cette inaction et tiennent à apporter leur total soutien aux proviseurs blessés hier en marge des blocages d’une quinzaine d’établissements parisiens.

Anne Hidalgo nuit gravement à la santé des Parisiens

Communiqué de presse du groupe Les Républicains du 19 janvier 2017 sur les conséquences de la politique d’Anne Hidalgo en matière de pollution à Paris :

Présentée comme un instrument de lutte contre la pollution et d’améliorations de la santé des Parisiens, la fermeture de la voie sur berges produit les effets contraires. Le dernier rapport du comité d’évaluation régional  est sans appel. À titre d’exemple, les quais hauts, principale voie de report, subit une augmentation des émissions de polluants de l’ordre de 50 %. À cela, vient se rajouter le doublement du niveau de bruit la nuit qui constitue un trouble majeur pour les riverains.

Au début de la semaine, la Maire de Paris et son adjoint étaient pourtant une nouvelle fois dans le déni en certifiant que la fermeture des voies sur berge en septembre n’avait produit aucun impact, avançant même une baisse de 25 % de la pollution sur les quais bas. Si Madame Hidalgo ne fait que de rappeler à longueur d’interviews que « moins de voiture c’est moins de pollution », les chiffres lui démontrent que l’inverse est aussi vrai et que là où sa politique a augmenté le nombre de voitures, elle a généré plus de pollution.

Les élus du groupe les Républicains se réjouissent de la mission confiée à l’IAU pour proposer des aménagements alternatifs conciliant dynamisme économique et espaces de respiration comme le proposait le projet qu’ils avaient présenté en 2015 mais que la Maire de Paris n’avait même pas voulu étudier.

Contre l’instrumentalisation de la place de la Nation

Dans le cadre du Conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, je suis intervenu pour m’opposer à la délibération proposant l’apposition d’une plaque commémorant les évènements du 14 juillet 1953, place de la Nation, ainsi libellée :

A LA MÉMOIRE DES 7 MANIFESTANTS TUES
ET DES NOMBREUX BLESSES,
VICTIMES DE LA RÉPRESSION
DU 14 JUILLET 1953,
PLACE DE LA NATION.
6 MILITANTS INDÉPENDANTISTES ALGÉRIENS
DU MOUVEMENT POUR LE TRIOMPHE
DES LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES,
ET UN MEMBRE DE LA CGT
ONT ÉTÉ TUÉS CE JOUR-LÀ.

Voici le texte engagé de mon intervention (seule la prononciation fait foi) :

Madame le maire, mes chers collègues,

Vous ne serez pas surpris. Nous voterons contre cette délibération uchronique.

Tout d’abord, nous serons cohérents avec la position du groupe Les Républicains, prise lors du conseil de Paris des 29 et 31 mars 2016, contre le vœu communiste à l’origine du texte que nous examinons aujourd’hui.

S’agissant de cohérence, je me permets de souligner qu’en concrétisant ce vœu communiste, en raison, j’imagine, d’un accord politicien dont vous avez le secret, votre majorité considère que le gouvernement incriminé par cette plaque était répressif mais il ne nomme pas ce gouvernement.

Et pour cause, lorsqu’on sait que ce gouvernement était de centre gauche ! Son ministre de l’intérieur, pour mémoire, était le radical-socialiste Léon Martinaud Deplat. François Mitterrand en était membre aussi. Il sera d’ailleurs le successeur du ministre Martinaud Deplat à la place Beauvau d’où il déclarera « l’Algérie c’est la France« .

Ainsi, en ne nommant pas l’auteur de « La Répression », terme figurant sur le projet de plaque en cause, c’est la France qui est implicitement désignée par ce terme, sur la place de la Nation ! Cette réécriture politique de l’histoire est grave et irresponsable.

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Non à la démolition de Léo Lagrange

Projet de restructuration du centre sportif Léo Lagrange exposé dans le dossier d’enquête publique de la ZAC de Bercy-Charenton

Dans le cadre du Conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, Valérie Montandon est intervenue pour critiquer la proposition de construction de nouveaux immeubles en lieu et place du centre sportif Léo Lagrange qui sera entièrement reconstruit, à grands frais.

En raison du manque d’ambition de la majorité municipale, le projet d’aménagement de Bercy-Charenton (voir notre dossier spécial) ne couvrira pas les voies ferrées. Pour tenter de néanmoins garder la face sur les annonces de campagne en termes de construction de logements (seuls 4.000 nouveaux logements seront finalement prévus dont 60 % seront dit sociaux), le périmètre initial de la ZAC de Bercy-Charenton a été élargi au centre sportif Léo-Lagrange.

Celui-ci sera entièrement détruit et la reconstruction des équipements sportifs, pourtant fonctionnels, sera financée par la seule ville de Paris pour 25 millions d’euros, selon le dossier d’enquête publique de la ZAC.

Au delà de l’absurdité financière, ce choix a suscité l‘incompréhension légitime des riverains, que nous rencontrons régulièrement, encore récemment, le 5 janvier 2017, au cours d’une réunion qui a rassemblé de nombreuses personnes et que plusieurs pétitions circulent dont celle en ligne a déjà réunie plus de 650 signataires (lien ici).

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Tour de 180 mètres à Bercy, quelle est la position de la majorité du 12e ?

Dans le cadre du conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, j’interroge le maire du 12e arrondissement sur la position de sa majorité sur le proposition de création d’une tour de 180 mètres à Bercy, dans le cadre du projet de la ZAC Bercy-Charenton :

Madame le maire,

Projection du bas de la tour de 180 mètres issue du dossier de l’enquête publique du projet de ZAC de Bercy-Charenton.

Le projet de création de la ZAC Bercy-Charenton a été soumis à l’enquête publique. Dans ce cadre, les habitants de notre arrondissement ont soulevé de nombreuses questions légitimes.

Certaines avaient déjà été posées lors des réunions publiques mais les réponses sont restées évasives ou n’étaient pas enveloppées du même caractère officiel que celles formulées devant notre assemblée.

Ainsi, la position de la majorité municipale du 12e arrondissement sur l’érection d’une tour de 180 mètres n’est pas claire.

En effet, lors de la réunion publique du 22 avril 2015, où j’étais présent, l’architecte Stephen Barrett, au nom du maître d’œuvre urbain du pré-projet a annoncé : « Au cœur du futur quartier, les immeubles les plus hauts peuvent atteindre une hauteur de 180 mètres. (…) ce territoire offre l’opportunité de proposer là un paysage urbain fort (…). Des immeubles de grande hauteur sont concentrés au cœur de Bercy-Charenton et contribuent à l’intensité urbaine du futur quartier. »

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Grand rassemblement du 29 janvier 2016

Quel est le coût de Bercy-Charenton pour la ville de Paris ?

Dans le cadre du conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, j’interroge le maire du 12e arrondissement sur le coût de Bercy-Charenton pour la ville de Paris :

Madame le maire,

Projection du projet proposé sur le journal du projet soumis à l’enquête publique en novembre 2016

Le projet de création de la ZAC Bercy-Charenton a été soumis à l’enquête publique. Dans ce cadre, les habitants de notre arrondissement ont soulevé de nombreuses questions légitimes.

Certaines avaient déjà été posées lors des réunions publiques mais les réponses sont restées évasives ou n’étaient pas enveloppées du même caractère officiel que celles formulées devant notre assemblée.

Ainsi le coût de la ZAC pour la ville de Paris n’est pas toujours pas clair.

La « NOTE DE PRÉSENTATION DE L’INTÉRET GÉNÉRAL DU PROJET » soumis à l’enquête publique indique d’une part que :

A ce stade du projet, les éléments financiers du projet d’aménagement ne sont qu’ébauchés. Ils doivent être affinés et consolidés dans le cadre du dossier de réalisation de la ZAC.

Certes l’enquête publique concerne avant tout l’aspect environnemental du projet mais il est tout de même piquant de noter que les personnes qui se sont prononcées l’ont fait sans connaître le coût global de l’aménagement.

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Foyer Adoma : sera-t-il démoli ?

  1. Dans le cadre du conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, j’interroge le maire du 12e arrondissement sur la démolition évoquée du foyer ADOMA construit « provisoirement » à l’orée du Bois de Vincennes :

Madame le maire,

le bâtiment « provisoire », à l’orée du bois de Vincennes accueillant le foyer de travailleurs migrants ADOMA

Le projet de création de la ZAC Bercy-Charenton a été soumis à l’enquête publique. Dans ce cadre, les habitants de notre arrondissement ont soulevé de nombreuses questions légitimes.

Certaines avaient déjà été posées lors des réunions publiques mais les réponses sont restées évasives ou n’étaient pas enveloppées du même caractère officiel que celles formulées devant notre assemblée.

Ainsi la disparition du foyer « ADOMA » situé place du Cardinal Lavigerie n’est pas acté clairement.

Le document « PROJET DE DOSSIER DE CRÉATION DE LA ZONE D’AMÉNAGEMENT CONCERTE (ZAC) BERCY-CHARENTON » indique, page 23, à propos du réaménagement du centre sportif Léo Lagrange la mention suivante :

En position de belvédère et libérée du bâtiment provisoire (foyer ADOMA), la place du Cardinal Lavigerie offre une porte d’entrée au bois de Vincennes et propose un panorama renouvelé vers le 12ème arrondissement.

Cette formulation demeure ambiguë dès lors que les délibérations relatives à l’extension du périmètre de la ZAC évoquent la démolition de ce bâtiment mais pas davantage.

C’est la raison pour laquelle le groupe Les Républicains vous interroge clairement, dans l’hypothèse où les organes délibérants de Paris se prononcent favorablement, sur la véracité de la démolition de ce bâtiment et à quelle date.

En outre, nous vous remercions également de nous informer sur les conditions de relogement des occupants de ce foyer.

Mise à jour postérieure, la réponse du premier adjoint, M. Bouygye, en conseil d’arrondissement du 13 janvier 2017 :

« Sur le foyer ADOMA, vous avez une question qui m’étonne, Monsieur SEINGIER. Vous me
permettrez là de ne pas trop comprendre. Je veux bien qu’on ait besoin de faire des
questions orales. Mais votre dernière question me donne l’impression que vous n’avez
pas compris ce qui se passait là-bas. Je pense que vous êtes allé voir Villiot ; mais allez
voir le foyer ADOMA. « Nous vous remercions également de nous informer sur les
conditions de relogement des occupants de ce foyer » : mais l’essence même, l’objectif
même de ce foyer, quel est-il ? C’est d’avoir participé à la politique de réhabilitation
des foyers de travailleurs dans cette capitale, engagée en 2001 par Bertrand DELANOË,
parce que ces foyers étaient devenus insalubres. Il a fallu, à un moment donné, pour
rénover, que les gens quittent ces foyers, le temps qu’ils soient rénovés. On a des
opérations dites « tiroirs ». Ces opérations tiroirs, le foyer ADOMA y a participé. Ce
foyer a toujours été dit temporaire. Il se trouve que nous avons pris du retard à Paris,
sur la réhabilitation de l’ensemble de ces foyers que nous avons demandés. Nous avons
parlé ici même, dans cette assemblée, de pouvoir prolonger l’existence de ce foyer
jusqu’à une date qui a été clairement annoncée par la Maire à savoir 2019. Ce foyer a
une vie qui est aujourd’hui inscrite dans les textes que nous avons délibérés – nous les
avons votés ici –, pour lesquels la Mairie du 12e
arrondissement s’est battue en demandant qu’il y ait une date précise, qui corresponde à la fin de la politique de réhabilitation de l’ensemble de ces foyers sur Paris. On y participe. Paris y contribue.
Et oui, effectivement, la phrase que vous citez est juste :« En position de belvédère et
libérée du bâtiment provisoire ». Il n’y aura plus le bâtiment provisoire. Ce n’est pas,
comme vous l’évoquez quelques phrases plus haut, « une disparition ». Ce n’est pas un
coup de baguette magique. On va détruire ce foyer, parce qu’il aura cessé d’avoir sa
raison d’être, et que nous aurons fini la politique visant à réhabiliter l’ensemble de ces
foyers. Je vous le dis, c’est pour cela que votre dernière question m’étonne. Ces
occupants qui sont là ont déjà un logement. Simplement, ils viennent là le temps qu’on
réhabilite leur logement. Et ils retournent dans leur logement après. Ils n’ont pas à être
accompagnés. Et les conditions de relogement sont les mêmes que pour tous ceux qui
les ont précédés : il s’agit de retrouver un logement digne et un logement réhabilité, ce
qui n’est pas le cas aujourd’hui. Oui, le foyer ADOMA participe de cette volonté de
pouvoir accompagner une politique parisienne forte, en lutte contre l’habitat dégradé
et le logement dégradé, notamment le foyer travailleurs migrants.  »

 

Question sur l’avenir des acteurs économiques de la gare de la Rapée inférieure

Dans le cadre du conseil d’arrondissement du 18 janvier 2017, avec Valérie Montandon, j’interroge le maire du 12e arrondissement sur l’avenir des acteurs économiques de la gare de la Rapée inférieure :

Madame la maire,

Entrée du tunnel des artisans, au bout de la rue Baron Le Roy

Le projet de création de la ZAC Bercy-Charenton a été soumis à l’enquête publique. Dans ce cadre, les habitants de notre arrondissement ont soulevé de nombreuses questions légitimes.

Certaines avaient déjà été posées lors des réunions publiques mais les réponses sont restées évasives ou n’étaient pas enveloppées du même caractère officiel que celles formulées devant notre assemblée.

Ainsi, l’avenir des acteurs économiques, produisant de la richesse au sein de la gare de la Rapée inférieure reste incertains.

En effet, la « NOTE DE PRÉSENTATION DE L’INTÉRET GÉNÉRAL DU PROJET » évoque, page 18, le phasage des travaux et prévoit, dans l’hypothèse où les organes délibérants de Paris se prononcent favorablement, à l’aménagement du secteur Rapée suite à l’adaptation et au confortement des voûtes en 2018.

Des rumeurs provenant de l’entourage de la SNCF annoncent que les travaux qui affecteraient la gare de la rappée inférieure, appelée aussi « les tunnels Baron Le Roy », visant notamment à la réfection de 3 voutes dans leur longueur, ainsi que la façade sur la Seine, commenceraient dès le mois de février 2018.

Vraie ou fausse, cette information circule et inquiètent légitimement les 80 artisans, primeurs, négociants, indépendants qui occupent ce site. En tant qu’acteurs économiques, ils ont besoin de plus de visibilité pour prendre leur disposition afin d’assurer la continuité de leur activité et la pérennité des emplois.

C’est la raison pour laquelle, le groupe des républicains vous remercie de nous présenter un calendrier prévisionnel plus précis, dans l’hypothèse où le projet de ZAC était adopté en état et l’aménageur choisi, du début des travaux.

Plus précisément, quelle mesure seraient prises pour informer les travailleurs de la gare de la Rapée inférieure, notamment pour les aider à trouver un lieu où ils puissent effectuer leur activité durant les travaux mais également s’ils disposent d’une possibilité de retour sur ce site ?

Pour plus d’information sur le tunnel des artisans, voici un lien vers le site de leur collectif.