Édito de Franck Margain pour le journal de la mairie du 12e de septembre 2023 (n°98)
Paris, la Ville Lumière, ne brille plus. Elle brûle.. confrontée au défi majeur de la
hausse de la taxe foncière de 62%, les parisiens veulent comprendre.
Cette augmentation payée par les propriétaires, se répercute mécaniquement sur les artisans, commerçants, entrepreneurs, professions libérales et les locataires, tous les baux seront révisés.
Tous paient ou paieront mais pourquoi faire ?
Chaque jour un quotidien agressif, une insécurité perceptible par tous, une mauvaise qualité des activités périscolaires, la dégradation des logements sociaux, des choix d’urbanisme qui dégradent la ville.
La rue, premier lieu de vie des plus modestes, des sans-abris, refuge de la précarité, est négligée, mal entretenue, c’est l’abandon de la solidarité orchestrée par l’équipe municipale du XIIe au profit de projets sans âme comme la place Félix Eboué, sans raison comme la bétonisation de Picpus, bourrés d’idéologie comme les ombrières métalliques censées pallier l’abattage massif des grands arbres. La qualité d’une société se reconnaît à l’attention que l’on porte aux plus démunis, ici ils sont méprisés, oubliés, abandonnés à la saleté de l’arrondissement. L’avenue Daumesnil voit partir ses commerces, la place Henri Frenay est le terrain de jeu des dealers, le Boulevard Soult est abandonné à la prostitution, les piétons luttent sur les trottoirs défoncés et les cyclistes trébuchent sur les nids de poule. La place de la Bastille engrange tous les records de chaleur dus à l’absence de végétaux.
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